Utena ~ La Fillette Révolutionnaire

Présentation de la série

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Autour d'Utena : Anthy, Miki, Juri, Tôga et Saionji.
Autour d’Utena : Anthy, Miki, Juri, Tôga et Saionji.

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1ère partie : « La saga du conseil des élèves »

Cette partie comprend les 13 premiers épisodes.

Elle nous présente les principaux personnages de la série : Utena, Anthy et les membres du Conseil des élèves, soit Saionji, Miki, Juri, Tôga et Nanami.

De façon générale, la série détaille beaucoup le côté tourmenté des personnages (chaque épisode au moins se focalisant sur un personnage), et on finit par comprendre leurs peines et leurs souffrances. La partie en question nous dévoile la face cachée des protagonistes du conseil, leurs plus profonds secrets, souvent inavoués et douloureux. On oscille souvent entre jardin secret et fantasmes. Ce caractère contradictoire (et ambigü) les motive à révolutionner le monde, car le monde où ils vivent n’accepterait pas la reconnaîssance, l’existence ou la matérialisation de ces rêves ou désirs. Caractérisés par leur persévérence et leur obstination, ces personnages en deviennent très vite attachant.

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Les duellistes de la Rose Noire : Chiba Mamiya et Mikage Sôji.
Les duellistes de la Rose Noire : Chiba Mamiya et Mikage Sôji.

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2ème partie : « La saga de la Rose Noire »

Cette partie va de l’épisode 14 à 24.

Elle traîte surtout des personnages secondaires et dévoile ce que nous soupçonnons déjà : ils ne sont pas aussi idéalistes que les persos de la 1ère partie, bien au contraire, ils veulent extérioriser leurs désirs personnels et inavoués. En comparaison, les membres du conseil des élèves sont des enfants de choeur ! (enfin, au début). Mais même en ayant acquis une certaine foi et la maîtrise d’une force empruntée à l’autre, la thématique étant ici de « l’Amour sans retour », la frustration des sentiments, les duellistes de la Rose Noire ne peuvent gagner. Ils savent qu’ils ne pourront rien changer sans que l’autre ne change (ce qui est une bonne introduction à la 3ème partie…)

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Anthy, Utena et Akio
Anthy, Utena et Akio

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3ème partie : « La saga de Akio Ohtori »

Cette partie va de l’épisode 25 à 33

Akio Ohtori, le frère d’Anthy, emmène les duellistes les uns après les autres faire un tour en voiture et leur dévoile le bout du monde. Influencés par leurs proches (leurs âmes damnées), les duellistes du Conseil des élèves reviennent défier Utena, plus déterminés que jamais … Sentant l’échec, Akio joue double jeu en tentant de séduire Utena : il essaiera à sa manière de lui dérober le pouvoir de Révolutionner le monde et de la détacher d’Anthy.

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Utena et Anthy
Utena et Anthy

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4ème partie : « La saga de l’Apocalypse »

Cette partie va de l’épisode 34 à 39.

Conciliant rêve et réalité, enfin réconciliés avec eux-même, les duellistes du Conseil assistent à la confrontation entre Utena, Akio et Anthy. Amoureuse d’Akio, elle ne peut s’empêcher de lui en vouloir et d’en vouloir à Anthy, ayant découvert leur relation incestueuse … Entre trahison, amitié et pardon, la serie nous offre une fin grandiose et émouvante.

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La 1ère partie pourrait se résumer à la difficulté d’un enfant (ou un adolescent) à entrer dans l’âge adulte sans sacrifier ses idéaux, la 2ème partie à la difficulté à réprimer ses propres désirs et être à l’écoute de l’autre. La 3ème partie offre une autre alternative : si finalement, ces désirs et idéaux n’étaient pas sacrifiés, si on essayait de toutes ses forces d’y croire et de les réaliser ? S’ils étaient en partie légitimés, s’ils s’appuyaient sur les désirs de l’autre ? Tous les personnages y passent, même Utena, image de la femme-enfant (de la fillette, quoi). La dernière partie nous livre un message : l’Amour, la réelle affection, n’ont pas d’obstacle ni de limite, ils sont salvateurs car infiniment libres.

Il est vrai que l’on peut s’arrêter à l’apparence du DA : un graphisme féminisé, un humour absurde au possible, une ambiance érotisée, … Mais allons au-delà : Shôjo Kakumei Utena parle de sentiments !! En fait, tous ces élèments permettent de contraster avec les sentiments humains et de souligner leur beauté comme leur cruauté : leur redonner toutes leurs dimensions nous fait « ressentir » ce dessin animé …

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