Des classiques du K-drama à découvrir (1) : Coffee Prince

Bonne année 2012 à tous les fans du Japon et de Corée du Sud ! J’espère qu’elle ne marquera pas la fin du monde mais l’essor culturel de l’Asie à travers le monde ! (et ne me parlez pas de corrélation >-(

J’ai profité de mes courtes vacances d’hiver pour me remettre un peu à jour niveau K-drama, voici deux perles à ne rater sous aucun prétexte : The 1rst shop of Coffee Prince et Secret Garden.
Pour les fans d’Hana Kimi et d’Hana Yori Dango qui sont passées à autre chose, ces deux dramas vont d’une certaine manière renouveler notre intérêt pour le genre « je t’aime, moi non plus » et le contraste riche-pauvre !

The 1rst shop of Coffee Prince (2007)

Résumé : Ko Eun Chan est une jeune femme très masculine mais très active, qui n’hésite pas à cumuler les petits boulots divers pour prendre soin de sa mère et de sa jeune sœur.
Choi Han Gyul, est un jeune homme issu d’une riche famille, désintéressé des affaires familiales, et qui ne fait que paresser toute la journée.
Suite à un incident, Han Gyul fait la connaissance de la pauvre Eun Chan. Sa famille le contraignant à des rendez-vous arrangés, Han Gyul décide d’engager Eun Chan comme faux « amant » pour dissuader toutes les prétendantes. Agacée, la grand-mère de Han Gyul lui propose un défi : tripler le chiffre d’affaires du café d’un vieil ami en trois mois, en échange de quoi elle lui laisse son appartement, sa voiture, voire repartir à New York au bout des trois mois.

De gauche à droite : Han Gyul, M. Hong, Eun Chan, Ha Rim, Sun-Ki et Min Yeop.

Assisté de M. Hong, barista et co-propriétaire du café, Han Gyul se constitue une équipe de « princes » pour donner une nouvelle image au « Coffee Prince » : l’ami d’enfance et comique de service Ha Rim, le préposé aux gaufres et silencieux Sun-Ki, l’idiot à la force herculéenne Min Yeop et le dynamique et pétillant Eun Chan.
Autour d’eux gravitent de nombreux personnages : le cousin Han Sung, sa petite amie indécise Yoo Joo dont Han Gyul est amoureux, les chaleureuses mais pas très utiles  mère et soeur d’Eun Chan, leurs voisins et bien sûr la famille de Han Gyul qui lui cacheront bien des secrets …

En détail : le scénario est basé sur un manhwa de Lee Sun Mi, qui offre sont lot d’amour, d’émotions, de rebondissements, sans se répéter ni lasser le téléspectateur. Le drama se compose en deux parties : la première avant la découverte du secret de Eun Chan, la partie comique et préférée des fans ; la seconde après la découverte, beaucoup plus grave voire larmoyante, mais offrant une fin plus enjouée.

De gauche à droite : Han Sung, Yoo Joo, Eun Chan et Han Gyul.

La première partie nous présente les personnages de manière tantôt grave, tantôt humoristique et rafraichissante, construisant en filigrane les bases de la relation Han Sung/Yoo Joo basée sur le ressentiment, et de la relation Eun Chan/Han Gyul basée sur le mensonge. Han Gyul, qui finit par abandonner l’idée de conquérir la belle Yoo Joo, est peu à peu charmé, attiré, troublé par la candeur, la force et la volonté de Eun Chan. Il se refuse pourtant de l’aimer car il n’est pas homosexuel. Eun Chan ne veut pas perdre son travail et surtout la relation privilégiée qu’elle entretient avec ses collègues, particulièrement son patron Han Gyul, et n’ose rien lui dire. Les épisodes 7 à 9 sont d’anthologie, entre le serments des frères de sang, les séquences à la plage, … qui nous dépeint un amour d’une pureté rarement vue. On plane, on est en apesanteur avant de chuter brutalement sur la seconde partie, où le secret d’Eun Chan est révélé et où tout bascule ! Mais beaucoup d’autres intrigues, notamment le carré amoureux avec Han Sung et Yoo Joo, seront développées, et d’autres secrets seront aussi dévoilés, notamment autour des parents de Han Gyul.

Beaucoup plus adulte, ce drama à l’ambiance légère et enfantine questionne régulièrement ses protagonistes sur leurs avenirs professionnels et laisse entrevoir le monde de l’entrepreneuriat. On est loin d’un HanaKimi ou un HanDan qui se focalisent plus sur les tracas de l’amour que sur les amours passionnels et les aspirations professionnelles. Ils se rejoignent juste sur quelques thèmes : l’homosexualité rejetée, la confrontation de deux êtres bornés, les problèmes de différences sociales.

Han Gyul et Eun Chan forment un duo hilarant et un couple attendrissant.

Mon avis : j’ai été prise de court, bluffée par ce drama sans prétention mais qui est une réussite indéniable et qui est un must-see de tout fan de drama qui se respecte. The First Shop of Coffee Prince est comme un condensé de ce que peut offrir l’amour avec un grand A : la passion, la trahison, l’amitié, la haine, le rejet, le mépris, la sensualité, le pardon, la complicité, … Toutes les formes, tous les tenants et aboutissants, sont abordés, développés et superposés de manière si naturelles et spontanées, que l’on boit ce drama comme de l’eau dont on ne se sent jamais rassasié !
Tout dans ce drama est une réussite : entre la réalisation toute en finesse et en sincérité dans les détails (à la ISWAK), les lieux de tournages magnifiques et les vêtements classes sans être kitsch, une OST à la fois pétillante, planante et mélancolique, des acteurs merveilleux (mention spéciale à Yoon Eun Hye et Gong Yoo).
Ce drama est une pépite d’émotions à l’état pure, à visionner d’urgence !

Comment voir : la série compte 17 épisodes d’1h. Elle est en cours de diffusion sur KZTV en VOSTFR tous les samedis à 20h50, je suis tombée dessus aussi le samedi vers 15h. Diffusée depuis la fin octobre, nous devons en être déjà aux épisodes les plus critiques !
Pour les plus pressées, la série est disponible légalement sur le site DramaPassion et est surtout disponible en coffret DVD depuis novembre 2011 (entre 40€ et 50€).

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